Si un homme intervient au près de l’enfant avant le 6ème mois, il prendra une fonction maternante agréable et épanouissante.
Lors de la période sensible entre le 6ème et le 8ème mois, que le père ait materné ou non, la mère doit faire percevoir à l’enfant que cet homme, c’est son père. C’est la mère qui peut établir un trait d’union entre un homme et son bébé.
Si la parole maternelle valorise le travail du père et l’organisation sociale qui nécessite l’absence d’un des deux parents, le père peut naître et être respecté par l’enfant. Le père décrit par Zola, le père invisible car trop longtemps dans les mines, ce père absent réel, mais très présent dans sa famille était glorifié et entouré par la plus tendre admiration des siens. Les enfants connaissaient le travail de leur père et ses dangers.
De nos jours, notre organisation sociale sépare la production de la consommation. On ne voit plus le père ferrer son cheval, on ne voit plus la mère tailler les vêtements. Cette organisation efface les pères. Ils ne peuvent plus transmettre le sens des objets, ni à donner à voir, à entendre, à sentir les règles d’action dans l’existence. Les objets sans père, deviennent des objets sans sens, détritus de la société de consommation.
De moins en moins d’enfant connaissent le métier de leur parent et si la parole maternelle dévalorise l’absence du père ou dévalorise la présence du père, si la mère travaille, la parole de la mère crée un manque de père et de repère pour l’enfant.
« Quand il n’y a pas de père psychique, soit parce que le père n’a pas pris sa place, soit parce que la mère a inconsciemment interdit au père de prendre sa place, l’enfant ne peut pas échapper à la toute puissance de cette mère ».
Pour trouver un semblant de libération, il cherche un père extra-familiale, un substitut paternel. Il trouvera alors un chef de bande, un membre politique, un fondateur de secte... le manque de père l’a rendu apte à se soumettre... pour échapper à sa mère. ».
La manière dont parlent les mères du père est primordiale afin que la relation triangulaire mère, père, enfant puisse être harmonieuse. Cependant, la charge de travaille occasionnée par le choix d’une vie familiale, avec souvent en parallèle la gestion d’une carrière professionnelle rend la femme parfois plus vulnérable et proche du burn out.
Difficile de parler positivement du père à l’enfant quand la mère se sent abandonner par cet homme trop longtemps absent à son goût. Il devrait bien savoir qu’elle a besoin d’aide depuis le temps qu’ils sont ensemble !
Pour désamorcer cette situation, bénéfique ni pour l’enfant, ni pour le couple, il est conseillé d’en parler à une personne neutre extérieur au couple.
Je vous accompagne lorsque vous doutez, que vous êtes insatisfaits de votre vie afin que vous puissiez retrouver confiance en vous, sortir de cette impasse qui vous pèse et développer une vision positive du futur.
Je vous aide à identifier ce que vous voulez et je vous accompagne dans la découverte des moyens qui vous permettront de concrétiser vos projets. Cela vous permettra de trouver ou retrouver une vie harmonieuse et conforme à vos désirs.
(Inspiré de Boris Cyrulnik « Sous le signe du lien » et basé sur de nombreuses observations cliniques)
Vous pouvez consulter votre psy sur RDV dans ses cabinets de psychothérapie de Bègles et Andernos ou à distance .