La solitude ou comment ne pas la vivre en souffrance
Ne voir personne et rester seul chez soi : si pour certains cette image relève du cauchemar, elle est pour d'autres un idéal de vie. Pourquoi ?
Dans notre société, les solitaires peuvent susciter une certaine admiration par leur faculté d’autonomie. Leur indépendance révèle une grande force de caractère, à condition qu’elle soit relayée par des moments de sociabilité. Dans le cas contraire, leur repli peut faire penser à la phobie sociale.
Un sentiment de suffisance
« Cela prouve que je n’ai besoin de personne. » disent certains. Complexe de supériorité ? En tout cas, une forme de suffisance prenant sa source dans l’enfance : si l’on m’a dit que j’étais le plus intelligent, le plus fort..., pourquoi irais-je vers l’autre, qui ne m’apportera rien ?
Quand l’éducation n’a pas inculqué le goût du partage et de la découverte d’autrui, l’enfant développe un égoïsme qui peut se manifester par le retranchement. A terme, il risque de souffrir du syndrome de l’imposteur : chaque rencontre lui fait craindre d’être « démasqué », pour apparaître dans toute sa banalité et son isolement.