Gagner du temps et de l'argent
Bien s'orienter c'est gagner du temps dans son cursus scolaire, c’est garder sa motivation pour les cours, c'est diminuer fortement les risques de déscolarisation, c'est augmenter significativement vos chances de réussite dans vos études. C’est aussi faire gagner de l'argent aux parents en minimisant les parcours sinueux comportant de multiples "1ère année" de différents cursus...
Chasser les idées reçues
L'université n'est pas sélective
De nombreux bacheliers pensent contourner l'écueil de la sélection en allant à la fac. Pourtant, elle est présente tout au long du cursus, et plus encore au moment de l'entrée en deuxième année de master.
L'université ne débouche pas forcément sur un emploi
Seulement 6% des diplômés se retrouvent au chômage trois ans après l'obtention de leur diplôme. Dans certaines filières comme l'audit, la gestion des risques ou l'informatique, certains masters professionnels (bac +5) concurrencent directement les grandes écoles.
La fac de droit est réservée aux indécis !
Une enquête du ministère de l'Education nationale, consacrée aux nouveaux inscrits à l'université, montre que les étudiants en licence de droit (35000 à la rentrée 2018-2019) ont un projet professionnel précis. La filière connaît les plus forts taux de réussite en troisième année de licence: 81%. Une fois passé ce cap, environ 60% des étudiants en droit travaillent en entreprise: 30% d'entre eux s'insèrent au niveau licence (assistant juridique, collaborateur juridique, chargé de sinistres...) et 30% au niveau d'un master (juriste d'entreprise, conseiller juridico-financier, juriste d'assurance, conseiller en droit social, fiscaliste...). 25% s'orientent vers la fonction publique... Seuls 10% deviennent auxiliaires de justice (avocat, magistrat, greffier, substitut du procureur...).
Mieux vaut trouver sa spécialisation au plus tôt.
Pas forcément. Des années de détermination (prépa, fac de philo, IEP de province, année à l'étranger...) peuvent aider un étudiant indécis à affiner ses envies.
Plus les études sont longues, plus elles préservent du chômage.
Le "toujours plus" n'est pas systématiquement payant et va parfois à l'encontre de la réalité du marché du travail. Les jeunes docteurs (bac +8 au minimum) en chimie ou en sciences humaines affichent un taux de chômage largement supérieur à la moyenne: 14% en chimie et 17% en LSH (lettres et sciences humaines), contre 11% en moyenne.
Les études courtes, ce n’est pas assez sérieux
L'IUT, c'est la fac, mais à taille humaine. On y trouve un encadrement plus étroit, des promotions plutôt restreintes, et une évaluation par contrôle continu. Plus de 75% des élèves obtiennent leur diplôme.
Si on s'engage dans des études courtes, on n'ira pas bien loin
Les BTS et DUT sont en fait des "premiers cycles à risque limité". Ils assurent à court terme une bonne insertion sur le marché de l'emploi tout en servant de tremplin vers une poursuite d'études. De plus en plus de leurs diplômés prolongent leurs cursus au-delà du bac + 2: entre 20 et 40% des titulaires d'un BTS (selon les spécialités) et de 60 à 80% des diplômés de DUT.
L'alternance, c'est pour les nuls
Si l'on mesure le rythme et la charge de travail qu'il est nécessaire de soutenir pour décrocher un diplôme, il s'agit plutôt d'une filière d'excellence. En moins de deux décennies, le nombre d'étudiants a été multiplié quasiment par dix, passant de 45 000 en 1999, à plus de 405 000 en 2016. L'alternance est aussi une manière d'expérimenter la vie d'adulte: recevoir un premier salaire, être indépendant de ses parents. Tous les niveaux d’étude y sont accessibles du CAP au niveau ingénieur. Des écoles prestigieuses comme l’ESSEC, CENTRALE PARIS, SUPELEC et bien d’autres ouvrent leurs portes à l’alternance. Soyez fière de votre cursus par alternance, quelque soit le regard des autres !
L'apprentissage est une formation bas de gamme
A la rentrée 2017-2018, c'est plus de 307 000 jeunes qui se sont inscrits en apprentissage. Aujourd'hui, près d'un apprenti sur cinq prépare un diplôme du supérieur, soit plus de 60 000 jeunes. Le nombre de diplômés de niveau bac +5 en apprentissage a doublé entre 2008 et 2018. Les grandes écoles s'y mettent aussi, l'ESSEC (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales) en tête. Aujourd'hui, plus d'une trentaine d'ESC (écoles supérieures de commerce) qui recrutent après deux ans de classe préparatoire assurent une partie de leur cursus en apprentissage. Mécanique, électricité et électronique constituent les spécialités les plus prisées.