Pourquoi stressons-nous ?
Nous nous prenons la tête en stressant car nous nous laissons guider par notre mémoire consciente ou inconsciente. Nous sommes totalement conditionnés par notre pensée, non seulement parce que nous avons une perception déformée de la réalité, mais parce qu’en étant plongés dans nos pensées, nous ne parvenons même plus à voir la réalité.
Notre cerveau est comparable à une armoire téléphonique
Si nous comparons notre cerveau à une armoire téléphonique avec, à l’intérieur, un amas de fils enchevêtrés. Lorsque nous percevons quelque chose, il semblerait qu’un groupe de ces fils se mettent sous tension ces fils seraient traversés par un courant électrique.
Ces fils (neurotransmetteurs) ne se limitent pas à transmettre un courant électrique, ils secrètent également des substances chimiques. Ils font la connexion entre l’événement A et la signification B (voir schéma précédent).
Bien souvent cette connexion a été établie dans l’enfance ou nous provient de peurs ancestrales. A l’âge adulte nous avons d’autres capacités et les peurs de l’enfant sont souvent obsolètes. Cependant, si nous ne réactualisons pas nos schémas de pensée afin qu’ils soient adaptés à notre vie d’adulte nous renforçons la connexion établie dans l’enfance. Nous favorisons certains circuits de fils (neurotransmetteurs) et la sécrétion de substances chimiques. Or, Le principe d’inertie qui gouverne notre armoire-cerveau est particulièrement actif. Car, plus la tension d’un circuit neuronal est élevée, plus longtemps ce circuit sera traversé par un courant électrique, autrement dit, plus ce circuit mettra de temps pour retrouver un état de neutralité électrique (absence de pensée). C’est ce qui explique que nos pensées, et en particulier celles qui expriment une inquiétude ou une peur, ont tendance à resurgir sans cesse et finissent par devenir obsessionnelles. Vous n’arrêtez pas d’y penser et vous auto-alimentez votre cerveau sous l’effet d’un mouvement perpétuel.